
Instituée en 1974 lors du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (OPF) à Dakar, la Journée Internationale de la Femme Africaine (JIFA), célébrée chaque 31 juillet, rend hommage aux combats et aux contributions des femmes africaines dans les domaines social, économique, politique et culturel. Cette journée symbolique offre un espace de réflexion, de mobilisation et de célébration autour de la résilience, du leadership et des avancées réalisées par les femmes, tout en rappelant les défis persistants qu’elles doivent encore relever.
Le progrès du continent africain ne peut se concevoir sans la pleine participation des femmes. À travers l’Afrique, les femmes sont actrices du changement, qu’elles œuvrent dans l’ombre ou dans la lumière. En République centrafricaine, cette journée prend un écho particulier alors que de nombreuses femmes s’engagent au quotidien pour transformer leur société, malgré les pesanteurs sociales et économiques.
Parmi elles, Ophélia Chrisobel Bengaï, coordonnatrice de l’Association Tous contre la Drépanocytose, appelle les femmes à prendre conscience de leur valeur et de leur rôle dans le développement du pays : « Il est temps que les femmes centrafricaines sortent du silence, s’affirment, s’impliquent, et influencent les décisions qui concernent leur avenir. »
De son côté, Verdyann Niabodé, journaliste animatrice à Radio Ndeke Luka, renforce ce message avec conviction : « La voix des femmes compte. Il ne faut plus hésiter à la faire entendre, dans les médias, dans les communautés, dans les institutions. »
La JIFA est aussi une invitation à renforcer la solidarité féminine, à encourager l’autonomisation et à construire un avenir où égalité des chances et dignité sont garanties pour toutes les femmes africaines, sans distinction d’âge, de statut ou d’origine.
Aujourd’hui, le message est clair : Les femmes africaines ne demandent plus leur place. Elles la prennent. Et avec elles, la femme centrafricaine, forte de son histoire et de ses combats, continue de se lever, de résister et de construire l’Afrique de demain.
Crédit Photo: FAFECA
Par Royale SIOLO