La République Centrafricaine serait elle impliquée dans une tentative de déstabilisation de l’ordre constitutionnel au Burkina Faso ? En tout cas depuis hier circule sur les réseaux sociaux et confirmé par des médias du Burkina Faso qu’une tentative de renversement de l’ordre constitutionnel a été déjoué et que des mercenaires Centrafricains seraient impliqués. Une accusation rejetté par le gouvernement Centrafricain.
C’est depuis hier Dimanche 29 Septembre 2024 que l’on peut apercevoir sur les réseaux sociaux et suivre dans des médias internationaux comme Radio France Internationale et confirmé par des médias Burkinabès, qu’une tentative de déstabilisation de l’ordre constitutionnel du président Ibrahim Traore a été déjoué et des personnes seraient arrêtées impliquant des mercenaires Centrafricains.
Dans une vidéo publiée par des médias proche du pouvoir Burkinabè, le commandant des forces spéciales du Burkina Faso Ahmed Kinda cerveau du pustch, indiquait attendre via le Niger, 150 mercenaires en provenance de Centrafrique et du matériel militaire. Ici a Bangui, certains médias sociaux relaient l’information en citant le nom du colonel Zala de Nationalité Burkinabè travaillant pour le compte de la Minusca, qui serait en lien avec les rebelles de 3R. Contacté, la protection parole de la Minusca, Florence Marchal déclare que : je cite, <<cette allégation est portée à l’encontre d’une personne en sa qualité de citoyen d’un pays donné et non en tant que fonctionnaire des Nations Unies. Cela n’appelle donc pas de commentaires de notre part>> fin de citation.
Du côté du gouvernement Centrafricain, il s’agit d’une allégation mensongères visant a ternir les relations bonnes qui existent entre les deux pays indique Maxime Ballalou, ministre de la communication et porte parole du gouvernement, dans la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement.
Mais pour certaines proches du pouvoir de Bangui, il s’agit d’une stratégie de désinformation visant à mettre de l’opprobre dans les relations bilatérales entre Bangui et Ouaga du fait de la présence russe dans les deux pays.
Par Bélisaire Dorval SAHOUL (RAVOCI)
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