
La République Centrafricaine a été choisie pour accueillir le lancement officiel du Mois de l’Amnistie en Afrique 2024, une initiative clé décidée lors de la conférence des chefs d’État et de gouvernement africains en 2017. Ce programme annuel, qui se tient en septembre, vise à sensibiliser sur la remise volontaire d’armes légères et de petit calibre illicites, avec pour ambition de faire taire les armes en Afrique d’ici 2030.
Le mardi 10 septembre 2024, l’hémicycle de l’Assemblée nationale à Bangui a été le théâtre du lancement officiel des activités. Cet événement a mis à l’honneur le président Faustin Archange Touadera et a remercié la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEAC) pour leur soutien. Le chef de la Commission Nationale de lutte contre les armes légères et de petit calibre (COMNAL-PC) a exhorté chaque citoyen à comprendre l’urgence de limiter la prolifération des armes illicites.
Le représentant de la commission Paix et Sécurité de la CEAC a mis en avant les efforts continus des autorités centrafricaines pour construire un avenir pacifique. Il a souligné les défis persistants tout en encourageant la coopération régionale. Churchill Ewumbue Monono, actuel président du Conseil pour la Paix et la Sécurité et représentant du Cameroun auprès de l’Union Européenne, a insisté sur l’impact négatif des armes illicites sur la sécurité, pointant leur rôle dans l’escalade des violences, notamment les vols à main armée.
L’événement s’est conclu par une action symbolique et forte : la destruction des armes illicites saisies. Ce geste marque un engagement concret envers une Centrafrique plus sûre et armée d’espoir pour le futur.
Par Prince Towe-Ndoumbe (RAVOCI )