
Dans une déclaration officielle ce vendredi 10 janvier 2025, le Ministre de la Santé publique et de la Population en République Centrafricaine, Dr Pierre SOMSE, a annoncé la détection d’une épidémie de fièvre de la vallée du Rift à Ngaoundaï.
Entre le 23 décembre 2024 et le 8 janvier 2025, cinq cas de cette maladie ont été enregistrés. Parmi eux, un agent de sécurité de 23 ans, résident du quartier Panna, a fait l’objet d’un prélèvement analysé à l’Institut Pasteur de Bangui, confirmant la présence de la maladie. Sur ces cinq cas, un décès a été signalé : un homme de 70 ans, diagnostiqué le 2 janvier et décédé le lendemain.
La fièvre de la vallée du Rift se transmet soit entre humains, soit de l’animal (notamment domestique) à l’homme. Les animaux les plus souvent impliqués incluent les bœufs, ânes, moutons et chèvres. Les symptômes de la maladie comprennent : Une fièvre élevée, des maux de tête intenses, une fatigue extrême, des saignements au niveau des yeux, du nez et des gencives.
Pour limiter la propagation de la maladie, les autorités sanitaires recommandent : D’éviter de manipuler les animaux suspects ou malades ; de se laver régulièrement les mains ; de désinfecter les mains fréquemment et d’utiliser des moustiquaires imprégnées.
La fièvre de la vallée du Rift n’est pas nouvelle en République Centrafricaine. Elle avait été détectée en 2019 à Bouali, en 2022 à Chimbolo (district sanitaire de Bambari), puis à Safa, dans le district sanitaire de M’baïki. Les éleveurs sont invités à redoubler de vigilance. Tout avortement ou décès suspect de bétail doit être signalé rapidement aux autorités compétentes.
Cette situation appelle à une mobilisation générale pour endiguer la propagation de cette maladie et protéger les populations vulnérables.
Par la rédaction RAVOCI