
Le 21 août, plus de 250 officiers des Eaux et Forêts ont été décorés à l’issue d’un mois de formation axée sur les techniques de combat et les compétences professionnelles. Gervais Mbata, ministre des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche, a salué cette cérémonie en soulignant l’importance de ces qualifications pour renforcer la protection des ressources naturelles.
Au son d’une fanfare, la 31ème promotion a défilé pour arborer leurs nouveaux grades. Fred Sategna Amoloma, promu lieutenant-colonel, a exprimé sa fierté : « Après quatre semaines de formation technique et tactique à l’école nationale de police, nous sommes impatients de mettre en pratique nos acquis pour sauvegarder les ressources naturelles de la République Centrafricaine. »
De son côté, le lieutenant-colonel Ida Séverine Gbondele a insisté sur leur rôle éducatif et de sensibilisation auprès des populations pour garantir une gestion durable des forêts : « Nous n’avons pas peur, car nous sommes formés pour protéger, accompagner et vulgariser les codes forestiers auprès de nos concitoyens. »
Le ministre Gervais Mbata a appelé les nouveaux promus à incarner un nouveau visage du département : « Porter des galons n’est pas une fin en soi. Vous devez représenter l’exemplarité dans la préservation et la sécurité de nos ressources forestières et fauniques, tout en adoptant un comportement irréprochable vis-à-vis des populations. »
Ce jour-là, 617 agents forestiers ont également intégré la fonction publique, 312 techniciens, 212 administrateurs civils, 314 aspirants cadres et techniciens, ainsi que 267 promus au grade de lieutenant-colonel, avec une représentation de 54 femmes et 213 hommes.
Les agents des Eaux et Forêts jouent un rôle fondamental dans la préservation de l’environnement et des ressources naturelles. Par leur présence constante sur le terrain, ils luttent contre la déforestation illégale, protègent la faune sauvage menacée et veillent à la gestion durable des forêts, essentielles à l’équilibre écologique et au bien-être des populations. Leur travail contribue aussi à la sécurité alimentaire, à la lutte contre le changement climatique et au développement économique local.
Ainsi, le renforcement de leurs capacités est essentiel pour garantir l’avenir écologique et socio-économique de la République Centrafricaine.
Par Prince Réginald TOWE-NDOMBE (RAVOCI)