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La Plateforme pour la Gestion Durable des Ressources Naturelles et de l’environnement (GDRNE) a organisé, ce jeudi 11 septembre, dans la salle de conférence de l’École Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) à Bangui, un atelier de partage des résultats d’analyses portant sur le document final de la loi forestière. Ce texte avait déjà été validé par le comité national multi-acteurs, avant d’être présenté à l’étape de validation nationale.
Depuis plusieurs années, la République Centrafricaine est engagée dans un processus de réforme de son cadre juridique et institutionnel en matière de gestion durable des ressources forestières. Cette réforme traduit une volonté claire : renforcer la gouvernance forestière, améliorer la transparence, assurer la participation inclusive des parties prenantes et se conformer aux engagements régionaux et internationaux. Elle vise aussi à lutter contre l’exploitation illégale du bois et à protéger la biodiversité.
Guy Ndakouzou, coordonnateur de la plateforme GDRNE, souligne l’importance de ce processus : « La République Centrafricaine dispose d’une loi forestière, communément appelée code forestier, adoptée depuis 2008. Mais avec le temps, cette loi présente de nombreuses incohérences face à la situation actuelle. D’où la nécessité de la réviser et de l’adapter pour renforcer la gouvernance forestière dans le pays. C’est dans ce cadre que le ministère des Eaux et Forêts, avec l’appui de la Banque mondiale, a engagé un processus de révision de ce texte, qui sera désormais connu sous le nom de nouveau code forestier de la République Centrafricaine. »
Cet atelier de partage a réuni plusieurs participants issus de diverses entités, venus s’informer et contribuer à cette étape clé.
L’importance de cet atelier réside dans le fait qu’il prépare le terrain pour une réforme forestière mieux adaptée aux réalités actuelles. Il constitue un cadre d’échanges où acteurs étatiques, société civile et partenaires techniques travaillent ensemble pour garantir une gestion durable des forêts, patrimoine vital pour l’économie nationale, la lutte contre les changements climatiques et le bien-être des générations futures.
Par Marius SEMBOLI (RAVOCI)
