
Les femmes membres du Parti Socialiste (PS) ont organisé, samedi dernier, leur toute première Assemblée générale élective à la Caisse nationale de sécurité sociale de Bangui. Cette rencontre historique a marqué un tournant dans la vie du parti, en dressant le bilan de cinq années d’engagement et d’action.
L’ouverture officielle a été faite par le Premier secrétaire du PS, en présence de plus de 300 femmes venues de tous les arrondissements de Bangui et de plusieurs localités de l’intérieur du pays. Pour Marie-Claire Kongaï, cette rencontre traduit la volonté des militantes de jouer un rôle actif dans la société centrafricaine :
« Notre Assemblée générale, c’est pour montrer à toutes les femmes de Centrafrique que l’unité et la solidarité sont des valeurs essentielles. Nous devons accompagner notre pays dans le processus de paix, aux côtés du président Faustin Archange Touadéra et de notre candidat aux législatives, Marcel Djimassé. »
De son côté, Marie Gertrude Pakoro, présidente nationale des Femmes Socialistes, a rappelé les objectifs de ce rassemblement :« Nous sommes réunies aujourd’hui pour débattre du rôle des femmes socialistes dans la société et mettre en place un bureau représentatif. C’est l’occasion de renforcer notre organisation et notre participation à la vie politique. »
Le ministre de la Fonction publique et président du PS, Marcel Djimassé, a pour sa part insisté sur l’importance du rôle des femmes dans la construction nationale :« Vous savez que la Centrafrique compte plus de femmes que d’hommes. Aucune ambition ne peut réussir sans leur implication. C’est pourquoi nous voulons donner aux femmes socialistes la capacité d’assumer l’essentiel du combat pour leur émancipation. Le discours de la présidente nationale illustre bien les défis auxquels elles font face dans notre société. »
Cette première Assemblée générale des femmes socialistes s’inscrit dans une dynamique de structuration du Parti Socialiste, dix ans après sa création. Elle marque une étape importante pour les militantes qui entendent désormais jouer un rôle central dans l’avenir politique et social de la République centrafricaine.
Par Prince Réginald TOWE NDOMBE (RAVOCI)