
C’est un tournant décisif pour le secteur des médias en République Centrafricaine. L’Assemblée nationale a adopté hier, à l’unanimité et par acclamation, le projet de loi portant sur la liberté de la communication. La session s’est tenue dans l’hémicycle de la Maison du Peuple, situé dans le 4e arrondissement de Bangui, en présence du ministre de la Communication et des Médias, Maxime BALALOU, de son cabinet, ainsi que de nombreux professionnels des médias.
Ce texte législatif, attendu de longue date, vient renforcer le cadre juridique encadrant l’exercice du journalisme, la liberté d’expression et la régulation des contenus médiatiques en Centrafrique. Il marque une avancée majeure pour la démocratie et la bonne gouvernance, en garantissant davantage de protection pour les journalistes et en favorisant un climat de transparence dans la communication publique.
Pour Évariste NGAMANA, député de Carnot 1 et premier vice-président de l’Assemblée nationale, l’adoption de cette loi témoigne de la volonté ferme des élus de moderniser les institutions républicaines. « Cette loi reflète l’engagement de nos députés à promouvoir une presse libre, responsable et professionnelle », a-t-il déclaré à l’issue des travaux.
Le ministre Maxime BALALOU, visiblement satisfait, a salué un moment historique non seulement pour les journalistes, mais également pour tous les communicants œuvrant au sein des institutions publiques. Il a rappelé l’importance de reconnaître le rôle des professionnels de la communication dans la construction d’un État fondé sur le droit à l’information et la liberté d’expression.
Bien que le texte ait été adopté, la procédure de promulgation reste à venir. Les travaux se poursuivent afin que la loi soit officiellement mise en application dans les meilleurs délais. Cette nouvelle législation est appelée à encadrer plus efficacement les pratiques médiatiques, à renforcer les mécanismes d’autorégulation, tout en assurant la liberté de la presse dans un environnement souvent marqué par les défis sécuritaires et politiques.
L’adoption de cette loi constitue donc une avancée démocratique majeure pour la République Centrafricaine, qui entend se doter d’un cadre normatif conforme aux standards internationaux en matière de liberté de la communication.
Par Prince Réginald TOWE-NDOUMBE