Après les crises militaro-politiques que la RCA a connu entre 2012 – 2014 faisant fuir certaines personnes hors du pays, depuis quelques années ils sont nombreux a revenir mais ces retournés se plaignent de leurs difficiles conditions de vie. Car disent ils depuis qu’ils sont retournés, ils n’ont reçus aucune aide des ONGs et voir du gouvernement.
Ils sont trente-cinq personnes vivant sous un même toit dans au quartier Sénégalais dans le 3e arrondissement de Bangui. Depuis leurs retours, ils n’ont jamais reçus de l’aide; a leurs précarités de vie ces retournés demandent aux organisations non gouvernementales de volés a leurs secours.
Face a ces plaintes incessantes, l’Association Vision Positive pour les Féminins en Afrique AVPFA, tente de trouver une réponse. C’est ainsi que le Samedi 08 Juillet 2024 les membres de cette association ont effectués une visite de travail en vue d’évaluer leurs besoins pour y apporter une réponse, Élodie Francine Moussa, présidente d’AVPFA « dans notre association, nous soutenons les femmes et les enfants en situation de difficiles. Dans notre plan d’action, nous luttons contre l’insalubrité, les conditions dans lesquelles ces retournés vivent, nous interpellent raison pour laquelle nous sommes aujourd’hui ici pour évaluer leurs besoins en vue d’y apporter une réponse »
Un geste qui touche ces retournés car selon eux, c’est pour la première fois qu’ils reçoivent une visite d’une organisation non gouvernementale et voir même de l’action humanitaire. Mahamat Saline, l’un des retournés « c’est suite à cette crise que le pays a connu en 2012 – 2014 que nous avons quittés pour se réfugier au Tchad. Mais depuis notre retour, nos maisons d’habitations ont été tout détruit, là vous constatez de vous mêmes qu’on dort a 35 personnes dans cette petite maison appartenant a mon frère. Nous lançons un cri de coeur aux âmes de bonnes volontés de nous venir a l’aide pour la reconstruction de notre maison ».
Le quartier Sénégalais a été le plus touché durant les crises militaro-politiques de 2012 – 2014 de part sa situation géographique et sa connotation a majorité musulmane. Une situation qui avait poussée la majorité de sa population a trouver refuge ailleurs, mais depuis quelques années, ils sont nombreux qui tentent de regagner la localité.
Christelle Wougane.
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