
La situation des réfugiés sud-soudanais résidant à Obo en République centrafricaine, suscite une profonde inquiétude. Composés principalement de femmes, d’enfants et de personnes âgées, ces déplacés fuient leur pays en raison des conflits et de l’instabilité croissante. Ils vivent désormais dans des conditions déplorables, dormant à même le sol, sans matelas ni bâches pour se protéger. De plus, un manque flagrant de vivres aggrave leur détresse. Les appels à l’aide humanitaire se font de plus en plus pressants pour répondre à leurs besoins essentiels.
« Ces réfugiés se trouvent dans une situation extrêmement critique. Ils dorment à même le sol, sous des arbres, sans bâche pour se protéger et sans nourriture. Si aucune action n’est entreprise, avec l’arrivée de la saison sèche, ils seront exposés à de graves maladies. Nous lançons un appel urgent aux autorités et aux ONG internationales pour venir en aide à ces personnes vulnérables », a déclaré Joseph Luka, président du comité des réfugiés sud-soudanais basé à Obo.
Les conflits sempiternels au Soudan du Sud continuent de provoquer un afflux constant de personnes déplacées dans la ville d’Obo.
« En effet, nous enregistrons l’arrivée de nouveaux réfugiés sud-soudanais. Actuellement, environ 290 personnes sont déjà présentes dans la ville d’Obo. La majorité de ces personnes déplacées est composée de femmes et d’enfants, qui sont logés dans le camp de réfugiés. Parmi eux, certains sont malades et nous les avons orientés vers l’hôpital. Hier, nous avons enregistré 36 nouveaux réfugiés, et ils nous ont rassuré que beaucoup d’autres sont en route. Nous nous attendons donc au pire dans les jours à venir », explique Théophane Zoumati, chef du bureau intérimaire de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR).
Émanant de ce qui précède, il est donc impératif que les autorités et les ONG interviennent en faveur de ces personnes vulnérables, dont les conditions de vie sont alarmantes. Sans action rapide, l’afflux massif de réfugiés pourrait également impacter les communautés d’accueil, entraînant des tensions sur les ressources et les services disponibles.
Par : Majesté Melchisédeck MADIAKOA (Vérificateurs communautaires)