Lors de la 79e Assemblée générale des Nations Unies, le président Faustin Archange Touadéra a pris la parole avec un ton d’apaisement, affirmant une stabilité relative en République centrafricaine, malgré les défis qui pèsent encore sur le pays. Cette stabilité, fruit des efforts nationaux et internationaux pour consolider la paix, marque un tournant dans l’histoire récente d’une nation longtemps déchirée par les conflits.
Un appel à la solidarité internationale. Le président Touadéra n’a pas manqué de rappeler l’importance du soutien de la communauté internationale, essentielle pour maintenir cette paix fragile. Ses remerciements aux partenaires étrangers étaient aussi un appel à redoubler d’efforts, non seulement pour la sécurité, mais aussi pour le développement durable. Car au-delà de la paix, le président a inscrit son intervention dans un cadre plus large, celui des Objectifs de développement durable (ODD), soulignant les obstacles qu’affrontent encore les nations vulnérables comme la Centrafrique.
Sur ce point, il a lancé un plaidoyer puissant pour une plus grande coopération financière et technique à l’égard des pays les plus exposés aux crises économiques et climatiques. Selon lui, la survie de ces États dépend d’un renforcement des partenariats globaux, qui seuls pourront garantir leur résilience face aux défis mondiaux, exacerbés par la pandémie et les conflits géopolitiques.
Les répercussions de la guerre en Ukraine, bien qu’éloignées, se font aussi ressentir en Centrafrique. Le président a pris position, non seulement pour une solution pacifique, mais pour une approche plus large qui cherche à éviter les conséquences humanitaires désastreuses de ces crises sur des pays déjà fragilisés.
En résumé, le discours de Faustin Archange Touadéra à l’ONU a été à la fois une défense de la stabilité retrouvée et un appel à une solidarité mondiale renouvelée. Il a souligné que la paix, si difficilement acquise, reste une construction continue qui ne peut prospérer sans soutien international. Par ailleurs, il a insisté sur l’importance de créer des solutions collectives face aux défis globaux, allant de la sécurité à l’environnement en passant par le développement économique. Un discours qui résonne comme un rappel que la survie des plus vulnérables dépend du bien commun, dans un monde de plus en plus interconnecté.
Touadéra, en réaffirmant l’engagement de la Centrafrique sur la voie de la paix, espère voir cette stabilité perdurer avec un soutien renforcé de la communauté internationale.
Par Rudolf SCHRADER (RAVOCI)
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