L’Unité de Police Constitué de la Minusca UNPOL font des patrouilles pédestres et diurnes avec les Forces de Sécurités Intérieures FSI, pour assurer la libre circulation des biens et des personnes.
Chaque jour l’Unité de Police Constitué de la Minusca et les Forces de Sécurité Intérieures de Bria chef-lieu de la Haute Kotto, font des patrouilles pédestres et diurnes pour assurer la libre circulation des biens et des personnes. Même si les capacités opérationnelles des FSI ne sont pas considérable, grâce à ces patrouilles la population de Bria retrouvent peu à peu leurs quiétudes et tentent de vaquer librement à leurs occupations.
Abigail Amadu Unaeze, accompagnée de ses éléments de l’Unité de Police Constitué de la Minusca, et quelques éléments des Forces de Sécurité Intérieure FSI de Bria font des patrouilles communes pour évaluer la situation sécuritaire dans la ville et aux alentours. Ce samedi 05 octobre 24, il est 8h30 et nous sommes à la sortie de la ville axe Bangui sur la barrière de Pk 3. Ici sur ce poste, le Commandant tente de s’imprégner des activités quotidiennes que font l’agent contrôleur du jour. Le militaire de permanence, explique ce qu’il fait : « Nous sommes ici uniquement pour contrôler les pièces d’identité. Si une personne qui arrive à notre barrière et qu’elle n’en dispose pas, nous lui demandons simplement de faire une déclaration de perte pour sa sécurité. C’est ce que nous faisons ici ».
Après cette visite de courtoisie, un camion arrive. Tous les passagers sont priés de passer à tour de rôle pour s’identifier. Une brève altercation entre l’agent et un passager voit le jour car celui-ci ne dispose pas de sa carte d’identité. Mais l’intervention de la cheffe de Poste UNPOL de Bria, Florence Kenmegne, la situation est revenue à la normale et la foule se retire. Le camion poursuit son chemin. De là, la patrouille se dirige vers le centre-ville direction la gendarmerie, le commissariat et quelques points stratégiques pour s’acquérir de la situation en partageant les renseignements avec les FSI. Grace à ces patrouilles, la population se dit rassurée car elles peuvent désormais circuler 24 h 24.
Abdoulaye Brahim, habitant de Bria : « Avant il y avait un peu d’insécurité, mais maintenant nous avons la sécurité dans la sous-préfecture. On peut circuler librement d’un bout à l’autre. Il y a trois grands quartiers quartier Bornou, quartier Pk 3 et quartier Gobolo. On peut circuler entre ces quartiers-là toute la journée, comme toute la nuit, sans être inquiets ».
Même si la situation au-delà de 50 kilomètres de Bria est sujet d’insécurité du fait de la présence de certains éléments des groupes armés aux alentours de la ville. Au centre, la quiétude tente de revenir et les activités nocturnes reprennent timidement.
Par Bélisaire Dorval SAHOUL (RAVOCI)
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