Le lancement officiel de la rentrée scolaire 2024-2025 par le chef de l’État à Bambari est un symbole marqué par une volonté de mobilisation des énergies conjuguées en faveur de l’éducation en République Centrafricaine. Un symbole puissant de l’engagement indéfectible que le président a souhaité débuter dans l’une des zones les plus touchées en Centrafrique, surtout dans le domaine de l’éducation, depuis l’avènement des crises politico-securitaires que le pays a connues.
Pour qu’un pays puisse avoir une ressource humaine à l’attente d’un développement significatif, il faudrait devoir que la politique de l’enseignement qu’il propose réponde à la hauteur des difficultés auxquelles feront face sa population à la concrétisation du projet. C’est ainsi que le gouvernement centrafricain, a en croire son porte-parole et ministre de la communication, Maxime Balou dans sa conférence de presse hebdomadaire du lundi 23 septembre 2024, le gouvernement veut faire de la formation des enseignants ses priorités, un gage de compétitivité et d’efficacité des jeunes dans le cadre de la vision du développement.
Pour atteindre cette cible, il a donc décidé de mettre en place une politique qui tourne autour du critère de transformation, une vision où l’école sera accessible, sécurisée et qualitative à tous. Un environnement où les personnes handicapées n’auront de difficultés d’apprentissage académique.
Alors, la formation des enseignants qualifiés et la mobilisation des ressources pédagogiques appropriées pour faire de l’éducation le vecteur majeur de changement de comportement pour le développement national s’avère très capital. Ainsi, comme a souligné le ministre, le chef de l’État prévoit l’inclusion massive d’apprentissage numérique, beaucoup plus aux enseignants, dans un monde où la plupart des outils de service administratif ne produisent ou ne se basent que sur le numérique.
Par ailleurs, la construction de 157 salles de classes, 224 latrines, une dotation de 6826 bancs de l’école et une centaine des bureaux à Bambari pour la rentrée scolaire de cette année est un signe d’engagement à l’égard de cette vision dont la réussite est bénéfique à l’émergence de la nation centrafricaine toute entière.
Une vague de 6000 enseignants sont en instance de contrat avec la banque mondiale pour compléter les quelques 1562 nouvellement intégrés, une première en RCA* » a dit le ministre. Cette dynamique salvatrice consisterait à éradiquer d’une manière significative les phénomènes des maîtres parents qui ne font que baisser davantage le niveau des élèves centrafricains.
On peut dire qu’avec un taux de 40% de réussite au baccalauréat de cette année qui a classé la RCA au deuxième rang dans la sous région après le Gabon, est un pas de plus à cette vision de développement dont une population formée et compétitive en joue un rôle nécessaire.
Par Bélisaire Dorval SAHOUL (RAVOCI)
Share this content: