Les cultivateurs de manioc se plaignent de la perturbation du calendrier agricole et lancent un SOS pour une campagne d’information !
Depuis quelques années, le changement climatique a des répercussions considérables sur les cultures vivrières (le manioc, les cueillettes et les champignons etc.). Ce changement climatique a pris sa source dans l’intense activité de la déforestation, l’exploitation minière. Alors que la ville de Bayanga se situe en plein forêt tropicale, la chaleur intense, la sécheresse, la pluie deviennent insaisissables.
Ces phénomènes naturels ont perturbé les calendriers agricoles et induisent les cultivateurs en erreur dans leurs activités de plantation comme le témoigne KOMANDJI Philippe l’uns des agriculteurs: « le changement climatique est un phénomène qui n’est pas bon. Malgré que nos boutures de maniocs pourrissent, mais nous continuions d’en planter et jusque-là nous n’avons pas encore de solution durable à ce problème. A mon avis, nous avons besoins d’avoir des informations pour permettre de réorienter notre manière de cultiver ».
La sous-préfecture de Bayanga située dans la forêt du bassin du Congo au sud de République Centrafricaine dans la préfecture de la préfecture de la Sangha M’baéré abrite le parc national de Dzanga-Sangha, une zone protégée par des textes juridiques, ces mesures restrictives ne favorisent pas surtout les autochtones de pratiquer la cueillette et la chasse aux alentours du parc.
Par Prospère SIKEKOALE, Radio NDJOKOU.

