Ce matin du 13 Février 2025, la Maison de la Mémoire, en partenariat avec l’ambassade des États-Unis, a organisé la deuxième édition d’un projet d’envergure visant à soutenir les victimes des crises militaro-politiques en République centrafricaine. Placée sous le thème « Soutenir la résilience des victimes de conflit à travers l’art, l’éducation civique et le respect des droits humains », cette initiative a réuni divers acteurs engagés dans la reconstruction sociale et psychologique des victimes.
Francine Evodie NDEMADE, responsable des associations des victimes des crises militaro-politiques en République centrafricaine, a souligné l’importance de cette rencontre. Elle a insisté sur la nécessité d’accompagner ces victimes afin de leur offrir un espace de résilience et de reconstruction personnelle. Selon elle, ce projet constitue une plateforme essentielle pour favoriser leur intégration et leur bien-être au sein de la société.
De son côté, Gisèle GBEDAMBI, présidente de l’association BE OKO, a rappelé la priorité qui doit être accordée à ces victimes. Elle a mis l’accent sur l’importance de l’éducation civique et de la sensibilisation aux droits humains, soulignant que le respect de ces principes fondamentaux est un pilier pour une paix durable.
Brice Vianney BAKOUDOU, quant à lui, a adressé un message fort à l’endroit des victimes, les encourageant à ne pas perdre espoir et à s’engager activement dans les initiatives de reconstruction. Il a également appelé la société centrafricaine à faire preuve de solidarité envers ces personnes qui ont tant souffert.
Depuis 2014, la Maison de la Mémoire s’investit pleinement dans l’accompagnement et le soutien des victimes des crises militaro-politiques. Son objectif principal est de permettre à ces personnes de retrouver une place au sein de la société, en les aidant à surmonter les traumatismes subis et en renforçant leur sentiment d’appartenance. Par des actions concrètes et des projets tels que cette deuxième édition, la Maison de la Mémoire contribue à rétablir la dignité des victimes et à promouvoir un avenir plus serein pour la République centrafricaine. Ce projet constitue une véritable lueur d’espoir pour les victimes des conflits en Centrafrique, en leur offrant des moyens de résilience et en promouvant les valeurs de paix, de justice et de respect des droits humains.
Par Arielle Divine Vincent BATOUMBOU (RAVOCI)