Pour lutter contre les violences basées sur le genre, les défenseurs des droits de l’homme unissent leurs forces pour élaborer une stratégie commune. Ainsi, un atelier de plaidoyer s’est tenu le mercredi 14 août 2024 dans la salle de conférence de l’AGETIP-CAF à Bangui. Cet événement visait à promouvoir le respect des procédures judiciaires et à faciliter l’accès à la justice pour les femmes et les mineurs, en particulier ceux accusés de sorcellerie et de charlatanisme. L’objectif est de réduire durablement les inégalités de genre et de mettre en lumière les divers défis auxquels ces personnes font face. Les discussions ont permis de réfléchir aux solutions envisageables pour adopter des réformes dans l’administration de la justice, notamment concernant les violences basées sur le genre et les accusations de sorcellerie. Ces réflexions alimenteront la révision éventuelle du code pénal et du code de procédure traitant du charlatanisme et de la sorcellerie, ainsi que l’élaboration d’une politique d’aide légale et holistique pour cette catégorie de personnes vulnérables, tant vis-à-vis de la communauté que de l’opinion publique et judiciaire.Cette initiative, menée par l’ONG Avocats Sans Frontières, en partenariat avec le gouvernement centrafricain, s’inscrit dans le cadre du projet visant à améliorer l’accès à la justice pour les personnes vulnérables, notamment les femmes et les filles.
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